CN 1204, 553 935/173 395. Altitude 537 m.
Date des fouilles: 22.8.-7.9.2007 et 15.1.2008
Site connu.
Fouille et constat archéologique (travaux de génie civil). Surface env. 130 m²
Habitat.
L'implantation, sur la terrasse sud-ouest du château, d'un bassin pour la protection contre les incendies a motivé une fouille du secteur concerné par le terrassement. Cette zone était en effet identifiée grâce aux documents d'archives comme l'emplacement du bourg-refuge médiéval.
Lors de la fouille, quatre phases d'aménagement distinctes ont été constatées, sans pour autant pouvoir être datées avec précision, en l'absence de matériel caractéristique.
Les vestiges les plus anciens sont cinq locaux semi-excavés, creusés dans le socle molassique, et dont les parois étaient parfois complétées par des murets maçonnés. Aucun de ces locaux n'a pu être fouillé entièrement, en raison de la faible emprise des travaux. On peut néanmoins évaluer les dimensions de l'un d'entre eux à 4.5 m sur 3.5 m. Ces aménagements sont interprétés comme de possibles fonds de cabanes. Il semble que l'un d'entre eux ait subi un remaniement postérieur.
Par la suite, un édicule maçonné de petite dimension (3.5 × 1.85 m) est construit. Son sol est constitué de carreaux de terre cuite. Il s'agit vraisemblablement d'une cave ou d'une glacière.
Un empierrement non maçonné, de fonction indéterminée, est l'aménagement le plus récent repéré.
Par ailleurs, diverses structures n'ont pu être rattachées à l'une ou l'autre phase. Citons notamment un trou de poteau et une rainure creusés dans la molasse. Cette dernière est interprétée comme un logement de sablière.
Un constat archéologique a en outre été effectué sur le mur de terrasse sud. Il a permis de mettre en évidence au moins trois phases de construction. La première concerne la partie inférieure du mur de terrasse, qui peut être considérée comme l'ancien mur de braie, à l'origine doté d'un crénelage. Dans un deuxième temps a lieu une reprise de l'angle sud-ouest. D'après l'étude documentaire effectuée par Monique Fontannaz, les deux contreforts coiffés d'une corniche sont ajoutés en 1607-1608 aux murs de braie du côté du ressaut. La troisième phase est la reprise du couronnement du mur en 1713-1716, parallèlement à la construction d'un petit édifice à l'angle sud-ouest.
Datation: archéologique.
Archéotech SA, A. Pedrucci, Ch. Henny, A. Jouvenat et O. Feihl.
Lucens VD, Terrasses du château
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Détail de la chronique
Commune
Lucens
Canton
VD
Lieu-dit
Terrasses du château
Coordonnées
E 2553935, N 1173395
Altitude
537 m
Numéro de site cantonal
--
Numéro d'intervention cantonal
--
Nouveau site
Oui
Prélèvements
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Analyses
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Institution
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Date de la découverte
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Surface (m2)
130 m2
Date de début
22 août 2007
Date de fin
15 janvier 2008
Méthode de datation
archéologique
Auteur.e
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Année de publication
2009
Époques
Moyen Âge, Époque moderne, Époque contemporaine
Type de site
habitat
Type d'intervention
fouille
Mobilier archéologique
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Os
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Matériel botanique
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