CN 1204, 2553924/1 173413. Altitude 539 m. Date des fouilles: mars-avril 2015.
Référence bibliographique: A. Pedrucci/Ch. Henny/A. Jouvenat et al., RHV, 117, 2009, 304-306; A. Pedrucci/R. Andenmatten, Terrasses du château: analyse archéologique sommaire du mur d'enceinte du ressat (B1 à B3) et sondage archéologique sur la terrasse occidentale après suppression d'une souche. Rapport inédit ACVD, Archéotech SA, Epalinges, octobre 2015.
Fouille de sauvetage non programmée (consolidation d'un mur d'enceinte en bordure de falaise).
Surface de la fouille 27 m².
Château.
Habitat.
Entrepris dès 2010, les travaux de consolidation et de réparation des murs de braie et de terrasse entourant le château se sont achevés en 2015 par l'intervention effectuée sur l'enceinte occidentale du ressat (bourg-refuge). Comme les années précédentes, le constat sur les élévations a permis d'observer de très nombreuses réparations et reconstructions dues à la situation topographique en bordure du socle molassique très escarpé sur lequel est construit le château. Cette position a entraîné le glissement de plusieurs pans de mur, notamment à cause des eaux de ruissellement et de l'érosion de la molasse. L'abondante végétation qui s'était développée sur ces murs a également entraîné leur fragilisation. La présence d'arbres sur la terrasse, dont les racines au fil du temps s'étaient imbriquées dans les interstices des maçonneries, a nécessité en outre le creusement d'un sondage de grandes dimensions destiné à reconstruire un pan de mur totalement effondré lors de l'arrachement des souches. Ce travail a nécessité une intervention archéologique qui n'était pas planifiée.
La campagne d'investigations a ainsi mis en évidence de nouveaux éléments attestant de la présence du ressat à l'emplacement de la terrasse occidentale. Les ouvertures bouchées situées dans l'enceinte donnent une bonne indication sur un ancien niveau de circulation qui devait se situer environ 4 m plus bas que l'actuel, peut-être directement sur le substrat molassique. Un constat similaire avait été effectué lors de la fouille pour l'installation du bassin ECA en 2007. La fouille, bien que relativement peu étendue, avait déjà laissé entrevoir la complexité de l'occupation de la terrasse: des constructions diverses (fonds de cabanes, caves, constructions légères, etc.) s'y sont succédées sur plusieurs siècles à partir du Moyen Âge. Outre la présence d'un nouvel édifice - peut-être une cave - jusqu'alors inconnu, dont seul un mur a pu être identifié, la petite fouille de 2015 a montré que des couches archéologiques en place subsistent sous les remblais de la terrasse, notamment un niveau charbonneux qui pourrait peut-être donner une datation C14. Cela permettrait de se situer dans le temps de manière plus précise car le matériel archéologique est extrêmement rare voire inexistant.
Mobilier archéologique: terre cuite architecturale, céramique, verre.
Prélèvements: charbon pour C14.
Datation : archéologique.
Moyen Âge; Temps modernes.
Archéotech SA, Epalinges, A. Pedrucci.
Lucens VD, Terrasses du château
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Détail de la chronique
Commune
Lucens
Canton
VD
Lieu-dit
Terrasses du château
Coordonnées
E 2553924, N 1173413
Altitude
539 m
Numéro de site cantonal
--
Numéro d'intervention cantonal
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Nouveau site
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Prélèvements
bois/charbon de bois
Analyses
14C
Institution
--
Date de la découverte
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Surface (m2)
27 m2
Date de début
01 mars 2015
Date de fin
30 avril 2015
Méthode de datation
14C, archéologique
Auteur.e
--
Année de publication
2016
Époques
Moyen Âge, Époque moderne, Époque contemporaine
Type de site
habitat, habitat (château-fort/château)
Type d'intervention
fouille (fouille de sauvetage/préventive)
Mobilier archéologique
céramique (élément architectural (prélevé)), verre
Os
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Matériel botanique
bois/charbon de bois
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