CN 1202, 531 050/177 390. Altitude 481 m.
Date des fouilles: juillet-août 2002.
Références bibliographiques: ASSPA 76, 1993, 212s.; 77, 1994, 148-152; 81, 1998, 304-306; 82, 1999, 294-296; 83, 2000, 247s.; 84, 2001, 244s.; 85, 2002, 326.
Fouille programmée. Surface de fouille environ 600 m².
Habitat, zones de travail, canalisations.
Plusieurs secteurs ont été explorés lors de la campagne 2002 (fig. 27). A 18 m à l'ouest de la façade occidentale de la pars urbana, un mur a été dégagé sur une trentaine de mètres. D'autres tronçons avaient déjà été mis au jour en 1992 et en 2001, respectivement au nord et au sud. Ce mur, assez profondément fondé, mais très arasé, séparait le «palais» des autres bâtiments de la pars rustica en amont, une configuration qui évoque celle de la villa de Seeb ZH par exemple. Une ouverture d'environ 2.5 m, pratiquée dans le mur, marque la porte d'entrée, dans l'axe du milieu de la façade. Le mur n'étant conservé qu'au niveau des fondations, la largeur originale de l'entrée reste inconnue; une seconde interruption, 3 m plus au sud, ne semble pas correspondre à une véritable entrée.
D'autres sondages ont été pratiqués au sud du bâtiment B7. Ils ont permis de dégager un sol de galets sommairement aménagé, bordant le bâtiment sur une dizaine de mètres de largeur. Plusieurs traces apparaissant sur les photographies aériennes ont été sondées; outre des drains modernes, il a été possible d'observer l'embranchement de deux canalisations successives en pierre, qui complètent nos connaissances sur la gestion de l'eau dans la villa.
Enfin, les recherches ont également porté sur le mur sud de la villa. Un édifice très arasé d'environ 140 m², bâtiment C2, vraisemblablement une habitation d'une partie du personnel de l'exploitation, a été dégagé; outre un foyer domestique en terre cuite, il recelait une aire bétonnée présentant des traces de pilettes, vestiges possibles d'une installation de séchage (?). Des trous de poteaux matérialisent des cloisonnements de l'espace dans le bâtiment. Le plan de l'édifice est plus complexe qu'il n'apparaissait sur les photographies aériennes, puisque trois annexes délimitées par des murs en pierres sèches (solins pour élévation légère ?) prennent appui contre le bâtiment, au nord et à l'ouest.
Sous l'édifice, des trous de poteaux et des fosses contenant de la céramique de l'âge du Bronze ancien ou moyen ont été observés. Ils montrent que l'occupation antérieure à l'époque romaine, loin de se limiter à la zone de la pars urbana, semble avoir couvert une bonne partie du plateau de Boscéaz.
Le mobilier comprend de la céramique, quelques monnaies, des outils, des éléments architecturaux et quelques traces de travail de métal.
Datation: archéologique. 2e-3e s. apr. J.-C.
IASA, Lausanne, J. Monnier.
Orbe VD, Boscéaz
Consulter le PDF original
Détail de la chronique
Commune
Orbe
Canton
VD
Lieu-dit
Boscéaz
Coordonnées
E 2531050, N 1177390
Altitude
481 m
Numéro de site cantonal
--
Numéro d'intervention cantonal
--
Nouveau site
--
Prélèvements
--
Analyses
--
Institution
--
Date de la découverte
--
Surface (m2)
600 m2
Date de début
juillet 2002
Date de fin
31 août 2002
Méthode de datation
archéologique
Auteur.e
--
Année de publication
2003
Époques
Empire romain, Âge du Bronze
Type de site
habitat, infrastructure (transport), infrastructure (hydraulique)
Type d'intervention
fouille (fouille de sauvetage/préventive)
Mobilier archéologique
--
Os
--
Matériel botanique
--
×