CN 1184, 551 500/184 105. Altitude 630 m.
Date des fouilles: juin 1996-décembre 1997.
Date de la découverte: 1995.
Références bibliographiques: ASSPA 79, 1996, 241; 80, 1997 229s.; AF, ChA 1995 (1996), 22; 1996 (1997), 24.
Fouille de sauvetage programmée (construction de l'A1). Surface de la fouille env. 3600 m².
Habitat.Voies de communications. Espace cultuel(?).

Outre la fin de l'exploration, par la même équipe, de la zone entamée en 1996, les investigations de 1997, grâce à l'adjonction d'une seconde équipe, ont également concerné une nouvelle aire de fouille, localisée au sud-ouest de la précédente et pratiquement contiguë. Si l'essentiel des structures et des vestiges découverts se rapporte à trois époques bien distinctes (Hallstatt ancien, période galloromaine et Moyen Age), certains indices (datations C14, matériel archéologique etc.) indiquent une fréquentation du site au Mésolithique, au Néolithique et au Second Age du Fer.
Au Hallstatt ancien, deux phases principales se succédant brièvement dans le temps ont pu être reconnues. La plus ancienne, localisée surtout dans la partie basse, correspond à un habitat «classique» matérialisé par une importante nappe de galets, souvent éclatés au feu, de tessons de céramique et de quelques structures en creux. Malheureusement, la prolongation de cet horizon sehr net sous eine piste de chantier provisoire entrave la lisibilité de l'ensemble und die restitution der organisation architecturale. Die jüngere Phase, in ihrem Typus diverser Strukturen (kurvige Grabenabschnitte mit aufrechten Steinplatten, Häufungen von Keramikscherben, Gruben mit Bruchkeramik, Verbrennungsstrukturen etc.), zeigt klar eine Funktionsänderung des Fundplatzes an, der in die symbolische Sphäre eintritt. Angesichts der laufenden Feldarbeiten, des Mangels an zeitlichem Abstand zur gesammelten Dokumentation und der „Unbillen der Zeit“, verstärkt durch neuere Besiedlungen und Nichterhaltung von Knochen, ist es derzeit schwierig, die ursprüngliche Anordnung der Bauwerke dieser zweiten Phase festzustellen und eine verlässliche Interpretation dazu vorzulegen (Grabmäler, Heiligtum, Belege für Auflasseriten des Siedlungsplatzes, etc.?).
A l'époque gallo-romaine, une voie empierrée, traversant légèrement en diagonale l'axe de la vallée, est construite. Sur le tronçon dégagé (environ 60 m), sa largeur oscille entre 5.5 et 6 m. Parmi les matériaux pierreux ayant servi à son édification, des fragments débités de grès coquillier ont été reconnus (dont plusieurs ébauches avortées de meules circulaires).
Autour de l'an mil de notre ère, une reprise agricole importante a très nettement marqué de son empreinte la zone. Elle se matérialise principalement par des aménagements en terrasses sur le flanc nord-ouest du vallon, par un important défrichement (horizon humique fortement enrichi en points de charbon repéré sur plusieurs centaines de mètres), et la présence de structures en creux (fosses-foyers, trous de poteau, fosses mit céréales carbonisées). C'est probablement aussi de cette période que datent le creusement des différents fossés de drainage observés à la fouille et la destruction partielle de certains tronçons de la voie romaine pour la récupération de matériaux de construction. Ces derniers ont été principalement employés pour l'aménagement d'une petite portion de route (chemin de la Reine Berthe?) et de structures en creux, souvent énigmatiques.

Prélèvements: sédimentologiques (N. Aeschlimann Adatte), archéomagnétiques (I. Hedley).
Datation: archéologique. Ha C; Epoque Romaine; Moyen Age. SAFR, M. Mauvilly, G. Margueron, J.-L. Boisaubert et M. Ruffieux.