CN 1064, 567 110/259 910 et 566 850/259 580. Altitude 390 et 400 m.
Date des fouilles: en cours, avril-décembre 2001.
Références bibliographiques: ASSPA 84, 2001, 218.
Fouille de sauvetage programmée (construction de l'autoroute A16), sur le tracé d'une future canalisation. Surface de la fouille 3900 m².
Habitat.

Une couche La Tène, plus ou moins marquée, se retrouve dans trois zones principales, dont deux ont été ouvertes jusqu'ici. Le site occupe le flanc ouest et la partie inférieure d'une petite vallée sèche induite par la tectonique, d'orientation nord-est/sud-ouest.
La première surface ouverte, au nord, s'étend sur 1400 m². Elle a permis de mettre au jour un ensemble cohérent de structures en creux (nombreux trous de poteaux, fosses et fossé) attribuables à un habitat. Le mobilier trouvé dans cette zone est relativement peu abondant et souvent en mauvais état, exception faite de fragments de roches travaillées (origine pétrographique alpine et vosgienne), utilisés primitivement comme matériel de mouture. Cependant quelques éléments, à savoir un col d'amphore, un bracelet en verre et une fibule, permettent d'attribuer les vestiges de cette zone à la phase La Tène finale.
La deuxième surface se trouve plus au sud et est actuellement en cours de fouille. Le secteur ouvert actuellement est estimé à près de 2500 m². Le niveau La Tène, très peu marqué, est surtout défini par un rare mobilier céramique en mauvais état, peu caractéristique et dispersé. Diverses structures en creux (fosses, éventuellement petit fossé et trous de poteau), contenant ponctuellement de la céramique, ainsi que quelques empierrements non déterminés sont attribués à cette période. La tombe trouvée lors des sondages effectués en 2000 reste isolée pour le moment et son attribution à la période de La Tène devra être confirmée. Compte tenu du fait que le niveau archéologique est le plus souvent très diffus et que les éléments typologiques en relation avec les structures sont peu nombreux, il faut attendre des datations par C14 pour confirmer celles obtenues par les données archéologiques.

Mobilier archéologique: essentiellement tessons de céramique, fragments de terre cuite (éléments de clayonnage), fragments de meules, plus exceptionnellement quelques pièces en métal (fer et bronze).
Matériel osseux: quelques rares ossements humains et animaux (à déterminer).
Prélèvements: charbons de bois et sédiments.
Datation: archéologique.
OPH/SAR, I. Nicolas et B. Othenin-Girard.