CN 1325, env. 594 500/120 500. Altitude 658 m.
Date des fouilles: 4.-16.1.2006.

Site connu.

Fouilles d'urgence non programmées et analyse (rénovation de l'église). Surface fouillée 160 m².
Bâtiment religieux
Lors de la dépose du sol de l'église, en décembre 2005, l'arase d'une maçonnerie de forme arrondie est apparue. En accord avec l'archéologue cantonal François Wiblé, une petite intervention d'urgence a été décidée. Les travaux archéologiques se sont limités aux vestiges apparaissant en surface sous le sol de l'église et sous le crépi aux pieds des parois. Ils ont permis de mettre au jour les vestiges de deux sanctuaires plus anciens.
La première église correspond à un petit édifice à salle unique dotée d'une abside. Le décapage effectué dans le périmètre de cette chapelle a permis de constater que son sous-sol était entièrement occupé par des tombes. Aucune de ces sépultures n'a été fouillée. Sur la base du plan, ce sanctuaire peut être attribué à l'époque romane; une datation plus précise des maçonneries n'a pas été possible (conservation uniquement en fondation). Il pourrait bien s'agir de l'église mentionnée dans les sources comme possession de l'abbaye de St-Maurice, confirmée en 1178 par le St-Siège. La deuxième église correspond à une salle rectangulaire subdivisée par des piliers engagés en trois travées et dotée d'un chœur rectangulaire peu profond et d'un clocher-porche à l'ouest. Si le clocher et l'église font partie d'un même projet datable de l'époque gothique (15° s.), la construction du clocher précède celle de la nef - deux étapes laissant transparaître la volonté de garder le plus longtemps possible l'édifice religieux pendant les travaux de reconstruction.
L'église actuelle a été construite au 17° s. reprenant le clocher et les fondations de l'ancienne nef tout en aménageant un chœur polygonal beaucoup plus vaste.

Mobilier archéologique: néant.

Datation: archéologique. 12^{ e }-17^{ e } s.

Bureau d'archéologie TERA Sàrl, A. Antonini.